L’île d’Irabu
recèle mille mystères, qu’une vie d’Homme ne saurait épuiser.
Non des moindres
est la grotte de Nudokubiabu (ヌドクビアブ, la trachée),
cachée au centre de l’île parmis les champs de canne. On descend d’abord dans une large poche à ciel ouvert. Tout devient silencieux, et on se prend à admirer les longues racines de gajumaru sous un angle inédit.
Et, comme
admirant les nuages, on trouve d’étranges ressemblances dans les formations
calcaires.
L’endroit étant
sacré, on peut être déstabilisé par de curieux évènements.
Au fond, un
étroit passage emmène toutefois les plus téméraires à vingt-deux mètres sous
terre, après s’être excusé de notre intrusion en s’inclinant : « ojamashimasu ! » Le silence
encore plus absolu fait résonner les gouttelettes s’échappant des stalactites,
pendant que l’on médite brièvement sur l’éphémérité de l’expérience humaine.