mercredi 8 juin 2016

M. Yamashiro

L'une des productions les plus réputées de l'île de Miyako est la mangue, dont la floraison commence en mars. Habituellement, les manguiers, stressés par des températures inférieures à 15 degrés, produisent de nombreuses fleurs. Mais cet l'hiver ayant été chaud, la production est réduite de moitié.

photo copyright YoroNico


M. Yamashiro, électricien de profession, décide de se reconvertir dans la mangue il y a six ans. Il monte son exploitation et en apprend les rouages en autodidacte. Il se targue d'être le seul exploitant, parmi les cinq que compte l'île, à laisser les mangues mûrir naturellement. En réchauffant artificiellement leurs mangues, les autres en accélèrent le mûrissement. Ainsi on trouve déjà des mangues de Miyako sur les étals alors que celles de M. Yamashiro ne seront en vente qu'en juillet.


Il produit cinq variétés de mangues différentes. La plus succulente, la ryokubo, est par contre instable et donc difficile à vendre. En effet il est difficile d'en connaître le mûrissement au seul aspect extérieur.


C'est la aui qui se vend le mieux.


Des piments locaux (les fameux togarashi que l'on macère dans l'awamori pour agrémenter les soba de Miyako) poussent tout autour pour attirer les moustiques et ainsi les éloigner des fruits. M. Yamashiro nous laisse en cueillir un sac plein. 




Les mangues sont empaquetées individuellement dans des sacs pour mieux les protéger des moustiques, ainsi que des rayons du soleil, qui viendraient les noircir et les faire peler. 


M. Yamashiro conclut notre visite en nous offrant à chacun une mini mangue que l'on pourra déguster dans les jours prochains.

ポカラッさ!